La grève étudiante du Québec : les étudiants doivent se plaindre.

Malgré l’intensité du débat qui se déroule autour de cette grève étudiante, les nouvelles sur les manifestations, le bagarres en plein milieu de la journée et la réaction de peur absolue du gouvernement m’inspirent …  et me rendent un peu l’espoir.

C’est rare qu’un étudiant s’exprime aussi « aggressivement ».
Pour les gouvernements et les autorité, la parole honnête est une menace, et ces manifestations ont si fructueusement effrayé le personnel universitaire et surtout ceux prenant (et soutenant) cette décision.

C’est vraiment le principe d’une hausse injustifiée qui est frustrant (aussi frustrant que que le montant de la hausse, d’ailleurs) et surtout le « motif » de cet augmentation comme dans le but d’offrir du soutien financier. C’est un petit peu comique, n’est-ce pas? Faire payer ceux qui n’ont pas pour aider ceux n’en ont pas non plus pour enfin rapporter de l’intérêt à soi-meme … et s’assurer que tout les étudiants finissent par prendre une dette énorme dans le cul!

En faite, ça vraiment le modèle des hommes d’affaires –  C’est tout simplement  le maquillage d’une arnaque avec une « résolution » invraisemblable pour génere du revenu.

Je suis une Torontoise, ça veut dire que mes expériences (pénibles) avec les frais de scolarité existent déjà depuis plusieurs années. Je paie presque 6000 $ par année pour un diplôme qui pourrait très facilement  m’amener nulle part si on est frappé encore une fois par une crise économique. Et ce diplôme peut, et je dis peut me servir, pour premièrement tout rembourser avec mon premier vrai salaire, et me permettre peut-être un jour de vivre comme du monde. Et  non…ça ne suffit pas de me comparer aux étudiants du Québec et arriver à la conclusion imbécile qu’ils sont chanceux de payer moins que moi. On ne peut pas comparer deux provinces avec des économies très différentes de cette façon.

Ils ont la chance de faire des changements que je souhaite inspireront des changements du côté  Ontarien aussi.

Je connais super bien le mot « endetté » et la douleur de se faire harceler sans-cesse par le bureau du recouvrement universitaire. Et je connais surtout l’expérience pénicle du surmenage et la pression d’équilibrer les études et plus de 25 heures de travail. Si un frais de 2500 $ devient 2800 $, c’est du vol, et ça se ressent !  Les frais de scolarité sont incroyablement difficiles à payer et à surtout rembourser. Il va déjà falloir se casser la tête dès le lendemain de la remise des diplômes pour trouvez un travail assez payant. Cette hausse n’empirerait pas mal la vie.

Les étudiants ont le droit (et plusieurs raisons) de s’énerver. Les universités et les collèges sont faites pour quoi, sinon?  Si ce n’est pas pour récupérer et garder ce qui nous appartient?

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Why students should be complainers…The Québec protest and why it’s justified.

We’ve heard all the arguments and criticism  that we can possibly hear about the tuition strike in Québec (or the recently dubbed Maple Spring), but I’m not tired of hearing about it, and I never will be.

This movement is without a doubt revolutionary, and a statement to all levels of government that tuition shouldn’t take a toll on people’s financial (and emotional) stability.

I’m not a Québec student, so I don’t know what it’s like to be paying $2,000 a year for tuition, but I do know what it’s like to wear yourself out trying to pay for an education that may not or may not guarantee you a career.

I know what it’s like to be harassed by the university’s collections office weekly and to have your grades be put on hold because you (only) have $500 left  to pay out of the $5,000 total.

And I definitely know what’s like to barely be able to afford an education that means a lot to you.

(I won’t delve into the debate about the recent job cuts and the recession that’s dawning upon us that we’re all pretending doesn’t exist. Not today, anyway.)

This is not about “how much”  as much as it is about the selfish idea of cranking up costs with complete disregard to the person paying, it’s as frustrating as your phone company calling and telling you that your bill is increasing – just because – and it doesn’t matter whether you can afford it or not, because it’s happening anyway. You’ll have something to say about it, and you’ll want to make a point.

Students have every right to complain, tuition is not easy to pay – it’s sometimes impossible. And it’s even harder to accept the fact that you’ll be spending the rest of your life trying to pay it back.

Yes, we love overpriced lattés.

Yes, we love drinks on weekends.

We love going out every time we get the chance. What’s a student supposed to do when he’s bombarded with schoolwork for years and when he knows that he’ll graduate only to face more responsibility? And how can a student not complain when he’s going to wake up after graduation to the realization that thousands of dollars worth of debt have to be paid off?

And what else should a student be doing when a big part of his or her post secondary education is about needing, fighting for and making changes?

*A French version be will be blogged this week/Une versions française sera bloguée cette semaine.*